Pour mon cour de français
Ce sont deux textes que j'ai écrits pour mon cours de Français. Je trouvais qu'ils étaient correxts et j'avais eu d'assez bons commentaires dessus de la part de mes amis, alors je vous laisse les lire! C'est de la fiction, il n'y a évidemment rien de vrai dedans!
Poursuivie
Je fuyais. C’était tout ce que je savais, tout ce que je pouvais faire. Je courais, je me cachais, je me fondais dans la foule. Cela faisait plus de deux ans que j’avais fugué. Est-ce que j’avais des regrets? Non, aucun. Je n’étais pas faite pour aller à l’école. J’aimais le danger, les sensations plus que fortes, intenses. Dès mon plus jeune âge j’ai commencé à adorer les rues, leurs recoins et les cachettes. Mes parents n’étaient pas particulièrement stricts, ils me laissaient traîner comme je le voulais. Par contre, c’était encore trop limité pour moi. Je voulais pouvoir dormir dans les rues, y vivre. C’était mon élément. J’ai maintenant appris à voler, à m’enfuir, à disparaître et à me déguiser. Je ne m’établissais nulle part, je changeais de coin à toutes les semaines. Je voulais voyager, voir le monde entier sous cet angle, explorer le fond de chaque ruelle de chaque ville. Peut être un jour. Ceci est un message pour ceux qui se sentent comme je me suis senti. N’hésitez plus, foncez. Moi, j’ai pu assumer mon choix. Et vous, pourrez-vous?
Barrière de glace
Je ne m’étais pas joint aux autres qui nageaient, plus bas sur la plage. J’avais toujours été solitaire et refermée. On m’avait souvent dit que mon cœur était entouré de glace… Mais depuis environ six mois, quelqu’un avait réussit à faire fondre une partie de cette barrière. Un garçon, évidement. Le pire dans cette histoire, c’est qu’il savait parfaitement ce que je ressentais pour lui. Une imbécile de fille m’avait fait accroire qu’elle était mon amie pour ensuite m’humilier et dire au gars en question que je l’aimais. Ce jour là, je regardais les autres se baigner en cherchant ce garçon que j’aimais quand je l’ai vu monter pour me voir.
-Tu ne te joins pas à nous?
-Non. Laisse-moi tranquille, répondis-je froidement
-Tu sais, à propos de ce qui s’est dit…
-Je ne veux même pas le savoir.
-Est-ce qu’on t’a dit que je ressentais la même chose pour toi?
Alors que j’étais trop stupéfaite pour répondre quoique ce soit, il s’assit à côté de moi. Puis, il m’embrassa.
J’entendis alors des sifflements et des cris.
-Impressionnant! Deux minutes et elle n’a même pas protesté!!
Il éclata de rire. Rouge de honte, je me levai et m’enfuis, malheureuse comme les pierres. Je suis maintenant sur les rocher, au-dessus d’une falaise. Allais-je me tuer, moi, la fille au cœur de glace, à cause du feu de l’amour?